Nieuwsartikels elektrogevoeligheid

50 Franse artsen roepen op tot erkenning elektrogevoeligheid

Liberation.fr / PDF - Afgelopen donderdag vond in het Frans parlement een colloquium plaats over elektrogevoeligheid. 50 artsen en gezondheidsspecialisten riepen er de overheid op om elektrogevoeligheid te erkennen.

 

Engelse vertaling van het artikel:

Doctors call to recognize EHS 

Liberation, 11th February 2016 (auto translation)

"The French National Agency for Health Safety (ANSES) has decided to make a report on the EHS to be published in the fall"

Fifty doctors and health professionals have on Thursday urged the government to recognize EHS as a pathology with a health impact.

Hypersensitivity to electromagnetic waves, which would be caused by the antennas of mobile or portable, cause multiple ailments including sleep disorders, cognitive, headaches.

"This pathology is complex and multifactorial, we are clueless about these people, whose physical suffering is real and symptoms found. Although scientific controversy remains in some respects on the subject, these patients exist and their responses must be made medically to alleviate their suffering, "say the signatories of this call doctors to the Health Minister.

Electrosensitivity regard to 2% of the population is debate between skeptical scientists and patients who feel comforted by the courts, it has granted in August 1 handicap allowance to one of their own.

It is for now not officially recognized as a disease in France. The call's signatories emphasize the precautionary principle and calling for the creation of "dead zones" or "refuge" (no electromagnetic waves) for electro.

"We call solemnly as the French government and particularly the Minister of Health to the health impact of electromagnetic fields a health priority and take these patients, more and more, which are mostly in big trouble and social insecurity, "they write.

They believe that "independent and thorough research must be conducted on the subject."

The appeal was launched after a conference at the National Assembly, on alleged health impacts of electromagnetic waves on the initiative of MP and MEP environmentalists Laurence Bee and Michèle Rivasi.

Since 2005, the World Health Organization (WHO) recognized the existence of potentially serious symptoms, which vary from individual to individual, but felt that there were no clear criteria for diagnosis, no scientific basis to link to exposure to electromagnetic fields. The scientific council of the European Commission (SCENIHR) arrived at the same conclusion in March.

"The electro exist but they are ghosts. We wanted them to exist. There are doctors, researchers who care but the Ministry of Health does not take into account emerging diseases, "Ms Rivasi said at a press conference.

"It heals people but we are not interested in the environment in which they live," said for his part Ms. Bee. "It's the same process as asbestos. It took 100 years to acknowledge that it was fatal, "said she said.

Mrs Rivasi and Mrs. Bee regretted "the inability of political power" to seize this issue, pointing to the "lobbies of various industrial and varied."

The French National Agency for Health Safety (ANSES) has decided to make a report on the EHS to be published in the fall.

In a comprehensive report released in 2013, it was estimated that exposure to electromagnetic fields could cause biological changes to the body, but that the available scientific evidence does not show "a proven health effect." She nevertheless recommended reducing children's exposure to mobile phones.

 

 

Artikel in het Frans:

Appel de médecins pour faire reconnaître l’électrosensibilité

Par AFP — 11 février 2016

Une cinquantaine de médecins et professionnels de la santé ont exhorté jeudi le gouvernement à reconnaître l’électrosensibilité comme une pathologie ayant un impact sanitaire.

L’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, qui serait causée par les antennes relais de téléphonie mobile ou les portables, provoquerait de multiples maux dont des troubles du sommeil, cognitifs, maux de tête.

«Cette pathologie étant complexe et multifactorielle, nous sommes démunis face à ces personnes, dont la souffrance physique est réelle et les symptômes avérés. Même si une controverse scientifique demeure à certains égards sur le sujet, ces patients existent et des réponses doivent leur être apportées médicalement pour atténuer leur souffrance», estiment les médecins signataires de cet appel à destination de la ministre de la santé.

L’électrosensibilité qui concernerait jusqu’à 2% de la population fait débat entre des scientifiques sceptiques et des patients qui s’estiment confortés par la justice, celle-ci ayant accordé en août une allocation de handicap à l’un des leurs.

Elle n’est pour l’heure pas officiellement reconnue comme maladie en France. Les signataires de l’appel mettent en avant le principe de précaution et réclament la création de «zones blanches» ou «refuge» (sans ondes électromagnétiques) pour les électrosensibles.

«Nous appelons ainsi solennellement l’Etat français et plus particulièrement la Ministre de la santé à faire de l’impact sanitaire des champs électromagnétiques une priorité sanitaire et de considérer ces patients, de plus en plus nombreux, qui sont pour la plupart en grande difficulté et précarité sociale», écrivent-ils.

Ils estiment qu’une «recherche indépendante et approfondie doit être menée sur le sujet».

Cet appel a été lancé à l’issue d’un colloque, à l’Assemblée nationale, sur les impacts sanitaires présumés des ondes électromagnétiques, à l’initiative de la députée et l’eurodéputée écologistes Laurence Abeille et Michèle Rivasi.

Dès 2005, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait reconnu l’existence de symptômes potentiellement graves, pouvant varier d’un individu à l’autre, mais elle estimait qu’il n’existait ni critères clairs pour un diagnostic, ni base scientifique permettant de faire le lien à une exposition aux champs électromagnétiques. Le conseil scientifique de la Commission européenne (Scenihr) est arrivé à la même conclusion en mars dernier.

«Les électrosensibles existent mais ce sont des fantômes. On a voulu les faire exister. Il y a des médecins, des chercheurs qui s’en occupent mais le ministère de la santé ne tient pas compte de ces maladies émergentes», a déclaré Mme Rivasi, lors d’une conférence de presse.

«On soigne les gens mais on ne s’intéresse pas à l’environnement dans lequel ils vivent», a commenté pour sa part Mme Abeille. «C’est le même processus que l’amiante. Il a fallu 100 ans pour reconnaître que c’était mortel», a-t-elle estimé.

Mme Rivasi et Mme Abeille ont regretté «l’incapacité du pouvoir politique» à se saisir de ce dossier, pointant du doigt les «lobbys des industriels divers et variés».

L’Agence nationale française de sécurité sanitaire (Anses) a décidé de faire un rapport sur l’électrosensibilité qui devrait être publié à l’automne.

Dans un rapport général publié en 2013, elle avait estimé que l’exposition aux ondes électromagnétiques pouvait provoquer des modifications biologiques sur les corps mais que les données scientifiques disponibles ne montraient pas «d’effet avéré sur la santé». Elle avait néanmoins recommandé de réduire l’exposition des enfants aux téléphones portables.