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Artikel in Le Soir over de Brusselse stralingsnorm

 

Place Meiser, 12h30, l'« heure de pointe ». De pointe pour les appels GSM, s'entend... Un gros appareil jaune-flash autour du cou, un agent de Bruxelles-Environnement pointe une courte antenne terminée par un bulbe vers un immeuble haut de huit étages. Deux cent mille euros pour cette machine qui ressemble à une grosse console de jeux portable. Mais on ne joue pas ; le jeu en vaut la chandelle.

 

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Chasseurs d'ondes dans le brouillard électromagnétique

 

DE MUELENAERE,MICHEL

 

Vendredi 15 octobre 2010


Environnement Contrôles intensifs en région bruxelloise

 

REPORTAGE

 

Place Meiser, 12h30, l'« heure de pointe ». De pointe pour les appels GSM,
s'entend... Un gros appareil jaune-flash autour du cou, un agent de
Bruxelles-Environnement pointe une courte antenne terminée par un bulbe
vers un immeuble haut de huit étages. Deux cent mille euros pour cette
machine qui ressemble à une grosse console de jeux portable. Mais on ne
joue pas ; le jeu en vaut la chandelle.

 

Planté à une dizaine de mètres du bâtiment, on mesure ici les ondes
électromagnétiques émises par les antennes GSM accrochées près du toit ou
posées contre la façade. Il suffit de lever le nez : au moins cinq
antennes apparaissent. Dont celle qui nous intéresse le plus, une «
microcellule », ou aileron de requin, quasi invisible spécialement
destinée aux piétons. « Les macrocellules servent principalement à
alimenter le trafic automobile », explique Olivier Vandenbalck, expert en
électromagnétique. Mais elles aussi contribuent au brouillard
électromagnétique ambiant. Un court temps de manipulation et le verdict
tombe : environ 1 V/m (volt par mètre) sur la bande GSM des 900 mégahertz.

Avec un tel bilan, l'opérateur contrôlé ce jour-là ne risque rien.

 

La limite fixée par l'ordonnance bruxelloise qui réglemente l'émission
d'ondes électromagnétiques par les antennes GSM n'est pas franchie.

 

A Bruxelles, le dispositif de réglementation et de contrôle est fin prêt.
La norme est entrée en vigueur le 9 mars 2009. Où qu'elle se trouve, dans
une zone accessible au public, une personne ne peut être exposée à un
rayonnement de plus de 3 V/m. Toutes les antennes sont concernées. Celles
des réseaux GSM, UMTS, Wimax, mais aussi Astrid (la police, les services
de secours), le réseau de la Stib, l'armée, etc. Sont exclus : le wifi
(privé et public), les GSM eux-mêmes, les téléphones sans fil, les
antennes télé et les radioamateurs. Seul le trafic « descendant » des
antennes est réglementé. Mais pour pouvoir progresser, il fallait se doter
de tous les outils de contrôle. C'est désormais chose faite, se réjouit-on
à Bruxelles-Environnement. « Pour l'instant, l'administration effectue ses
contrôles sur base de plaintes », explique Vincent Cauchie, patron du
service « gestion des nuisances ». En une année, 80 plaintes dont 3 % ont
mis en évidence un dépassement de la norme de 3 V/m.

 

Cartographie en 3D

 

A l'avenir, les choses vont changer. Les quelque mille sites, comprenant
une ou plusieurs antennes, situés sur le territoire de la Région doivent
être régularisés d'ici 2 ans. Chaque opérateur de GSM se prépare à
introduire une demande de permis d'environnement précisant les
caractéristiques de son antenne (puissance, emplacement, orientation...).
Sur base de ces données et d'une cartographie en 3D de toute la région,
l'administration réalise une simulation en trois dimensions des niveaux
d'exposition dans un cercle de 200 mètres autour du site. Sur l'écran, des
taches de couleurs apparaissent, zébrant les immeubles, glissant sur le
sol. De chaque antenne partent des sortes de grosses soucoupes, ou de
gouttes d'huile à la surface de l'eau, dessinant la propagation des ondes.

 

« Pour l'essentiel, celles-ci restent en hauteur, indique Jean-Bernard
Cuvelier qui pilote la simulation. Au niveau du passant, on s'attend à
rencontrer peu de dépassements. C'est plutôt en altitude, face aux
antennes, qu'il faut être vigilant ». Sur le sol, les taches de couleurs
ne sont pas homogènes : il y a des grottes, des coulures, des taches,
reflétant l'effet des nombreuses réverbérations. La carte situe également,
en bleu, les bâtiments « sensibles » : écoles, crèches, hôpitaux.

 

La limitation à 3V/m entraînera immanquablement une multiplication des
antennes, reconnaît-on à Bruxelles.
Le moratoire qui avait été imposé
début 2009 est désormais levé. « Les premières demandes vont arriver dans
quelques semaines. Les opérateurs veulent manifestement éviter de se
trouver en contravention ». Une explosion d'antennes sur les toits et les
façades à Bruxelles ? Certains évoquent 10 à 15 % sites d'émetteurs en
plus. « Mais plus d'antennes moins puissantes signifient une meilleure
couverture et moins d'exposition », insiste Vandenbalcke.

 

(Opmerking Beperk de Straling: dit is helemaal niet correct. Op dit moment worden waarden boven de 3 V/m op slechts heel weinig plaatsen gemeten; het gaat dus slechts om een handvol mensen die daaraan worden blootgesteld. Om de blootstelling van dat handvol mensen te verminderen tot onder 3 V/m zal men dus tot 15% extra antennes gaan plaatsen.  
Daardoor zal een enorm groot aantal mensen (in Brussel hebben we het dan over honderduizenden mensen) blootgesteld worden aan significant hogere stralingsniveaus, terwijl niemand echt beschermd is aangezien 3 V/m nog steeds een veel te hoge waarde is. Zie ook de uitleg:
Pourquoi le 3 Volt / mètre est-il un pseudo-progrès?)

 

« Tous les permis – qu'ils soient pour de nouvelles antennes ou pour
régulariser un dispositif existant- feront l'objet d'une visite sur site,
poursuit Vandenbalck. Nous sommes les seuls au monde à faire cela ! ». Et
les lieux sensibles révélé par la simulation feront l'objet de contrôles
en affinant les mesures, opérateur par opérateur. Une façade exposée à
plus de 3 V/m ? On effectuera des mesures à l'intérieur de l'immeuble. «
En cas de dépassement, le propriétaire de l'antenne devra diminuer la
puissance de son dispositif ou changer son orientation », explique
Cauchie.

 

« Les plus précis de tous »

 

« Les rapports avec les opérateurs étaient compliqués, indique-t-on au
cabinet de la ministre bruxellois de l'Environnement, Evelyne Huytebroeck
(Ecolo). Mais désormais, ils entrent tous dans le système ». A
Bruxelles-Environnement, au-delà des récentes polémiques (Le Soir du 7
octobre), on n'est pas peu fier du système qui fait ses premiers pas. La
Wallonie a choisi un autre mode de mesure, la Flandre un troisième. « Mais
tout le monde regarde la Région bruxelloise. Car nous sommes les plus
précis dans la mesure des ondes ». Reste à savoir, si avec quatre
personnes travaillant au contrôle, tous les émetteurs vont pouvoir être
sérieusement tenus à l'œil. Mais l'on insiste : toutes les demandes de
permis d'environnement seront soumises à enquête publique. Tout le monde
pourra consulter le dossier de « son » antenne à la commune, puis à la
Région. Histoire de vérifier si tout a été fait dans les règles et... de se
rassurer.

 

02/775.75.75

 

www.bruxellesenvironnement.be (rubriques particuliers/ondes
électromagnétiques